Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
POEBZINE : poésie contemporaine et poètes d'aujourd'hui...
Archives
21 décembre 2016

Le feu central

Chers lectrices, lecteurs, ami(e)s, poètes, simples curieux,

J'ai changé de plateforme blog depuis le 18 novembre dernier. Je garde néanmoins ce blog Poebzine (2010-2016) en état de veille. La richesse des archives me prendrait un temps fou à tout rapatrier.

Le feu central est le titre de mon nouveau blog où vous pourrez - si vous le souhaitez - continuer à me suivre.

Pourquoi ce titre pour mon nouveau blog ?

L'expression « le feu central » me rappelle plusieurs choses qui ont, à un moment donné, beaucoup compté pour moi, ayant trait à la fois à la belle aventure de la poésie et à mon parcours personnel  :

- Cela évoque d'abord mon enthousiasme toujours aussi vif pour la poésie depuis mes 16 ans.

- Peu de temps après, la découverte des mouvements surréalistes français (Desnos, Eluard, Péret, Soupault, Breton, Aragon, Mansour...) et belge (Scutenaire, Nougé, Achille Chavée...) qui allièrent révolte, renouveau, insolite et humour.
Je pense même que l'on retrouvera chez Benjamin Péret, lui-même, l'expression du
« feu central » dans un titre de ses poèmes ou recueils et également dans l'un des premiers poèmes vraiment surréalistes de Louis Aragon, si la mémoire de mes 20 ans doublement révolus ne me joue pas des tours.

rene-char-la-bibliotheque-est-en-feuJe possède aussi, dans ma bibliothèque, un bon petit recueil de René Char publié en 1957 chez GLM qui s'appelle : La Bibliothèque est en feu & AUTRES POÈMES.
Je l'ai acheté en 1992 pour 3 francs six sous à Lille, dans la petite boutique d'une vieille dame discrète qui s'appelait Thérèse Raoust. Elle gardait précieusement des petites merveilles de GLM comme des reliques sous verre à l'arrière de sa boutique. Elle ne vous les montrait que lorsqu'elle sentait que vous aviez une réelle attirance envers la poésie. Quelques temps après sa mort, sa boutique aux volets verts définitivement fermée à double tour, non loin de la Grand-Place de Lille, j'ai découvert que cette vieille dame avait personnellement connu Paul Eluard.

- Enfin, cela évoque encore la question qu'un chroniqueur mondain avait posée à Jean Cocteau :
« Si votre maison brûlait, que garderiez-vous ? »
Jean Cocteau avait répondu :
-
« Le feu »

Je vous salue donc bien amicalement et vous dis à bientôt car l'Aventure continue !

François-Xavier Farine, le 21 décembre 2016.

Spéciale dédicace à Grégoire Damon, jeune poète toujours au top.

Publicité
Commentaires
Publicité